110 EDGE N°3 JAMARA 540T
Ce EDGE 540T de marque JAMARA appartenait initialement à Gérard MIGLIORE
Patrick MARTIN le lui a acheté et l'avait stocké plus ou moins proprement, mais il n'a jamais volé avec.
L'avion a subit plusieurs chocs car la clé d'aile était difficilement démontable, trop serrée, légèrement tordue avec présence de bosses
L'état général est franchement très mauvais et une remise en état complète s'impose.
L'entoilage du fuselage est plein de pièces rapportées et il convient de le ré entoiler entièrement.
Le capot moteur est à retaper complètement car il est très endommagé
Les capots de roues du train sont sales, endommagés et baladeurs.
Le réservoir parait bien petit pour un moteur essence 2 temps ZDZ 50NG
La bougie et son connecteur sont particuliers et aucune clé à bougie ne convient pour la démonter en raison du diamètre d'alésage du support de connecteur
La vis de maintien du connecteur de bougie est foirée
Le sevomoteur de dérive est défectueux
L'alimentation du récepteur n'est pas une double alimentation sérieuse
L'une des 6 vis de fixation de l'hélice ne se monte pas.
Jeudi 27 avril 2023
Après les travaux de remise en état, enfin c’était possible de tenter son premier vol. Tout semblait prêt. Seul restait à régler et faire tourner son moteur, un ZDZ de 40cc essence qui n’a, c’est certain, probablement pas tourné depuis une dizaine d’années.
Arrivé au terrain vers 14h00, vu le vent soutenu, je me suis senti plutôt seul, et dérangé par personne.
Donc l’avion a été assez vite prêt, puis installé entre les poteaux et ficelé pour pouvoir presser fortement le démarreur 24v sur le cône d’hélice en toute sécurité.
Une fois démarré, hélas le moteur ne conservait pas son régime et s’arrêtait sans rien toucher à la commande de gaz.
Après démontage du capot moteur le constat est resté malheureusement le même malgré démontage de la bougie et tentative de réglage par les vis de carburateur, durant tout l’après-midi.
Un démontage du carburateur et probablement du moteur s’imposent, ainsi qu’un remplacement de l’accu NiMh 2200 mA/h 4,8v de l’allumage électronique qui pourrait être faiblard.
Vendredi 4 mai 2023
Retour au terrain pour tenter de régler le moteur, mais les accus de double alimentation sont restés dans le REARWIN.
J’ai donc bidouillé une alimentation directe du récepteur, avec juste les 3 voies nécessaires aux essais de mise en route du moteur.
Faute d’une étincelle assez puissante j’ai fini par brancher une Life 2S pour l’allumage au lieu de la NiMh 4,8v avec le risque de le griller, ne connaissant pas ses caractéristiques.
Bidouille après bidouille sur les vis de richesse L et H de bas et haut régime, utilisation du starter sans insister si le moteur ne « pète » pas pour ne pas le noyer, un réglage a été trouvé permettant un fonctionnement du ralenti à plein gaz et le redémarrage normal du moteur.
Reste désormais à relever le nombre de tours des réglages et à affiner ces réglages la prochaine fois.
J’ai aussi constaté que la commande de gaz n’est pas franche. Le servo est peut-être faiblard et il y a du jeu de transmission dans la tringlerie.
Prévoir aussi une bougie neuve de type spécial.
Réviser aussi le démarreur.
Du vent en veux-tu en voilà. Alors Bernard et James sont reparti aussi vite qu’ils étaient venus. Seuls Dédé et JP sont restés pour mes essais.
Cette fois j'avais pris soin d'avoir les bons accus et avais rebranché toutes les voies au récepteur.
La chape de commande de gaz a été équipée de deux chapes à boule pour supprimer le jeu éventuel mais le servo HITEC n’a pour l’instant pas été changé.
Le tendeur de courroie du démarreur a été supprimé. Des rondelles appropriées ont été ajoutées pour éviter le frottement de la cloche et cette fois je n’ai plus de problème pour l’instant.
En montant l’avion, j’ai constaté que mon moteur ZDZ serait plutôt un 50cc. De ce fait l’hélice est sans doute sous dimensionnée et à prendre trop facilement les tours.
Edge sanglé au poste de démarrage, j’ai brassé plein gaz de quelques tour et vérifié l’arrivée du carburant avant de baisser les gaz au ralenti et de commuter l’inter d’allumage électronique.
Starter en position, le moteur a claqué tout de suite, puis démarré sans souci.
J’ai réglé le ralenti par la course ATV, mais la reprise est trop brutale et arrivé mi-gaz le moteur est déjà à plein régime.
J’ai donc programmé une courbe de gaz pour y remédier.
Le dernier essai était satisfaisant excepté plein gaz où passé le dernier cran le moteur chute légèrement de régime. Ceci est probablement du au fait que le papillon va au-delà de 90° et commence à refermer l’arrivée du mélange air carburant.
J’ai constaté que parfois la commande n’est pas répétitive autour du ralenti. Je dois vérifier que la tringlerie ne se coince pas par moment. Si non je vais remplacer le servo moteur et devoir reprendre les réglages + changer éventuellement d'hélice.
Beau temps, grand soleil, vent de sud-est.
Je suis seul au terrain tout l’après-midi et je dois être d'autant plus prudent.
C’est l’occasion d’affiner les réglages pour les vols. Vus les faibles retouches de trim je n'ai pas procédé mécaniquement mais électroniquement.
Le trim de profondeur a été recalé à zéro en intervenant sur les subtrims PRO et PRO2 de 9 points.
De même pour le réglage du ralenti avec trim à zéro et vitesse plus basse en augmentant la course du servo par intervention sur l’ATV.
Le ralenti 2 du moteur a aussi été abaissé pour rouler lentement sur le taxyway, manche au ventre et ne pas risquer de caler.
Pour les vols, rien de particulier. Avec une vitesse plein gaz le vol est plus dynamique que sur mon EDGE Seagull étoilé, et peut se faire avec confiance.
Les atterrissages sont faciles et peuvent se faire à très faible vitesse.
En petits débattements j'ai augmenté le débattement à cabrer pour mieux contrôler l’arrondi.
Beau temps, soleil.
Je suis le seul à voler, JEF est venu pour m’assister et faire quelques photos et vidéos.
Comme d’habitude le EDGE prit le vent, tranquillement.
JEF était en train de le filmer au décollage et en vol.
Pour améliorer les vidéos, j’ai volé très lentement en faisant un passage bas, un peu trop bas même avec un fort touch and go.
Au tour suivant cette fois en remontant face au vent le moteur a calé, le ralenti étant probablement trop bas.
J’ai réussi à poser dans l’herbe, mais j’ai déjanté des deux pneus, endommagé les capots de roues et tordu le train.
Le plongeur de vidange du carburant est passé sur l’avant dans le choc.
Plus question de revoler, mais plutôt de remballer.
J'ai maintenant du boulot de remise en état en perspective et j'aurais bien aimé m'en passer.
Temps couvert, mauvaise visibilité, quelques gouttes de pluie, peu de vent d’est.
Le train d’atterrissage a été remis en état avec de nouveaux axes et roues, mais sans les carénages et la vidange totale du réservoir fonctionne correctement.
Pour démarrer, j’ai fait appel au démarreur de Jean-Marc après une tentative manuelle.
Rien de particulier autrement, un arrondi d’atterrissage réussi suivi d'une sortie hors-piste avec moteur calé par une touffe de messugue.
Demain sera jour de tonte.
Beau temps, peu de vent d’est, nuages préoccupants au loin.
De jolis carénages de roues blanc ont été installés.
Catastrophe :
Tout allait bien et après un premier tour de chauffe, soudain l’aile gauche a plié en vol au ras du fuselage alors que je survolais tranquillement la piste à une trentaine de mètres.
Seules les deux clés d’aile sont restées accrochées au fuselage avec le fourreau de l’aile.
L’avion a piqué en vrille verticale et est quasi destroy.
Je n’envisage pas de le réparer d’autant qu’il est probable que l’aile droite peut également être amenée à céder.
Il ne sera pas réparé. Reste à récupérer son contenu qui n'a apparemment pas souffert.