140523 ELPAGO victime de la FLAK
Soleil, mais vent d’est en rafales très soutenues.
C’est Antoine d’abord, qui effectuera un vol de reconnaissance avec son CAP 10 dont le débattement aux ailerons aura été augmenté.
Puis un PT 19 est venu une première fois survoler à plusieurs reprise la piste.
Deux motoplaneurs ont alors tenté de le localiser, sans succès. L’un des motoplaneurs secoué par les rafales finira d’ailleurs à vache, après avoir échappé de justesse au fil de bordure du terrain.
En raison de l’alerte, El Pago sur son messerschmitt Me109B décollera à son tour.
Dans un vent qui continuait à monter, presque à sec de carburant il devra se poser sous les bourasques.
C’est à peine posé que le PT 19 est réapparu. Le temps pour le chasseur allemand de refaire un plein, et l’américain avait à nouveau disparu.
Décollant immédiatement le Messerschmitt s’est retrouvé confronté à un violent vent d’altitude .
C’est au sortir d’une boucle en piqué qu’il est alors victime d’un canon mitrailleur Flak 30 tirant des obus de 20 mm à une cadence de 120 coups/min, de quoi en perdre la tête.
Les recherches entreprises avant la nuit n’ont permis ni de retrouver le pilote, ni l’appareil.
Ce n’est que le lendemain en cours d’après-midi que l’appareil a été retrouvé, alors que les secours étaient passés deux fois à proximité la veille.
L’appareil gisait, aile gauche endommagée et moteur noyé, dans une énorme bassin presque asséché.
En raison de sa profondeur, grâce aux renforts, c’est avec la plus grande difficulté qu’il a fallu aider le pilote à en ressortir grâce à une échelle de corde improvisée.
Sa radio en panne, et après une bonne nuit passée au chaud dans sa carlingue, il s’était juste mouillé les pieds dans la «flaque d’eau» qui entourait l’avion.